Il y a principalement deux choses qui ont fait basculer le match en faveur des Citizens. Le repositionnement de Kevin Debryune en seconde période, et la petite forme de Navas.
Pour ce qui est du belge, il était quasiment en première période, en position d'avant-centre. Le PSG en a bien profité, pour dicter sa loi au milieu de terrain, en coupant à la perfection toute les fournitures vers le stratège belge. Sauf qu'à l'entame de la seconde période, Guardiola a repositionné Kevin Debryune au milieu de terrain en lui donnant la liberté de mouvement. Remarquez que c'est à la seconde période, que le PSG a multiplié les fautes à l'entrée de sa zone dangereuse. Parce que l'offre technique de Debryune et Mahrez était devenue plus cohérente et présente. Malheureusement, le PSG face à cette finesse tactique, n'a pas revu ses plans. Kevin Debryune dont la justesse technique est une lapalissade, a recréé avec Mahrez et Foden, le liant qui manquait en première période.
Pour ce qui est de Navas, il ne faut pas oublier que le PSG lui doit beaucoup dans son parcours. Un Navas en forme, à défaut de montrer mieux sur les deux buts, enraye totalement ces actions. Il était moyen hier, et ce qui était devenu normal, c'est à dire ses incroyables arrêts, n'était plus à l'ordre du jour. Il n'est pas le seul cadre en dedans. Les citizens ont juste fait quelque chose de simple, isoler Mbappè, Neymar et Di Maria...Chacun d'eux avec de l'activité, mais une activité isolée des autres. Neymar par exemple a beaucoup couru hier, s'est beaucoup investi, mais à quoi cela sert s'il ne peut pas trouver Mbappè ?
Après il ya les choix tactiques discutables de Pochettino. Avoir Gueye, Verrati et Paredes au même moment, me semble de trop. Verrati qui n'est toujours pas revenu à son meilleur niveau, aurait pu attendre. Exactement comme il a joué face au Bayern. L'exploit est possible au retour, mais pour cela, il faudra combler l'absence du besogneux Gueye, et espérer que Neymar et Mbappè sortent des étoiles. Mais surtout que le monstre Debryune, soit dans son plus mauvais jour. Et cela, va plus loin qu'un simple vœu.