Il est vrai que l'article 29 alinéa 3 des statuts de la FIF donne pouvoir au Comité exécutif, sous certaines conditions, pour mettre les associations membres sous "administration provisoire".
En tant qu'administration provisoire, sa mission doit être précise et limitée dans le temps. Il s'agit essentiellement d'une mission "administrative". Si ce n'est pas le cas cela risque de rompre l'égalité entre les clubs qui participent à la même compétition que l'Africa (la Ligue 1). En effet, le comité de normalisation de la section football du club vert et rouge ne doit pas faire un redressement à caractère "sportif". Alors qu'en nommant Alain Gouamené comme membre du CN-AS, le CONOR veut régler les problèmes sportifs de l'Africa. Et ce, au désavantage des clubs en lutte pour le maintien avec l'Africa. Cette façon de faire n'est pas juste. Le Comité de normalisation pour la FIF ne peut pas organiser la Ligue 1 et chercher à sauver un club.
Par ailleurs, dans sa décision du 27 avril, le CN-FIF a décidé de mettre sous normalisation " la section football de l'Africa". Cela veut dire que le président central de l'Africa sports d'Abidjan, Alexis Vagba, et les présidents des autres sections ne sont pas concernés et ont légalement et légitimement le droit de faire respecter leurs droits en saisissant la justice.
Il faut noter que la mission du comité de normalisation de la section footballl du club vert et rouge est ambiguë. Et pour cause, alors que la section football est normalisée, comment cette section seule peut prétendre réviser les statuts, réviser le corps électoral et organiser de nouvelles élections. Pendant ce temps, le président central et les autres présidents de sections sont toujours en place.