Même sous l'ère du père fondateur, Nanan Boiigny, le pays des Eléphants n'a pas obtenu, officiellement, l'organisation de la fête du ballon rond continental, car la CAN organisée en 1984, en Côte d'Ivoire, l'a été par procuration après le désistement du Malawi.

La précision étant faite, nous disons que le pays des éléphants organisera, de façon officielle, et après avoir présenté sa candidature, une CAN sur son sol. Cela a été rendu possible grâce au défunt locataire de la maison vert de Trecheville, Sory Diabaté, qui a fait un brillant exposé du dossier de candidature de la Côte d'Ivoire, en 2014, en Éthiopie, et à l'ancien président du COCAN, Feh Kessé. Et pourtant, on refuse, aujourd'hui, que les deux derniers cités, qui sont encore en vie, ce qui n'est pas le cas du premier, hélas, décédé, participent à l'organisation de la compétition qu'ils ont obtenue. Et ce, sous le fallacieux prétexte qu'ils ne sont plus aux affaires à la FIF. Pendant ce temps, des gens qui n'ont jamais organisé un comité de quartier sont coopté pour entrer au COCAN. Comment peut-on refuser que ceux qui ont tué l'éléphant et l'ont ramené au village ne participent pas au festin, et dans le même temps on autorise les personnes qui ne savent pas quand, où et comment cet animal a été abattu à se servir seuls les morceaux du pachyderme ?

Malheureusement, c'est ce à quoi on assiste en  Côte d’Ivoire. Sory Diabaté et Feh Kessé, qui ont sacrifié leur vie de famille, en abandonnant enfants et épouses, pour travailler jours et nuits, ne sont pas acceptés au COCAN, mais on y trouve des personnes qui ne savent pas comment se présente un dossier de candidature d'une CAN. Le monde à l'envers quoi.

Bon le vin étant tiré, il faut le boire. Ils ne voulaient pas de Sory Diabaté et de Feh Kessé qui ont obtenu l'organisation de la CAN 2023. Ils ne sont plus là. Vive la fête du football ivoirien, dans deux ans, en Côte d’Ivoire.