En effet, la présidente du CONOR avait laissé entendre que les compétitions locales reprendraient au mois de décembre, et ce, après l'élection du nouveau président de la FIF. Une décision tout à fait logique puisqu'il reviendra au futur locataire de la maison de verre de Treichville de prendre les engagements vis-à-vis des acteurs du ballon rond local et de ses partenaires.

 La patronne du CONOR, qui exerce un mandat transitoire, parce que non élu par les membres actifs de l'institution fédérale, dont la mission prend fin le 31 décembre 2021, ne peut pas lancer des compétitions qu'elle ne gérera pas par la suite. 

Alors que les clubs sont en attente des textes révisés de la faîtière de la discipline reine, pour y apporter leurs amendements, et l'organisation de l'élection à la présidence de la maison de verre de Treichville, Mariam Dao Gabala, comme une magicienne, a tiré un nouveau tour de son chapeau. Et pour cause, après avoir rencontré, le  mardi 26 octobre 2021, au siège de la Fédération de football, certains dirigeants de clubs de Ligue 1 , à savoir Jacques Anouma et Laurent Boli(AFAD), Malick Tohé(COK) et le colonel Mamadou Koné(SOA), a pris la décision de lancer l'élite du football ivoirien le 20 novembre prochain.

Sans même avoir pris le temps de rencontrer tous les présidents de clubs de Ligue 1, qui sont au nombre de 14, la première responsable du CN-FIF veut donner le coup d'envoi de cette épreuve le 20 novembre prochain.

Nous pouvons comprendre , sans risque de nous tromper, que cette décision a été prise pour permettre à la formation de son principal  conseiller, Roger Ouégnin, l'ASEC Mimosas, de disputer au moins un match de championnat avant son entrée en lice, entre le 26 et 28 novembre prochains, lors du match aller du tour de cadrage de la Coupe de la Confédération, face à l'interclub de Luanda.

Même si la décision de Gabala peut se comprendre, afin de permettre aux Jaune et Noir d'avoir plus de chance de passer le cap angolais, cependant force est de constater que le lancement de la Ligue 1 ne saurait dépendre des seuls intérêts de certains membres actifs de la FIF.