C'est la première fois, de manière officielle,  que nous nous rencontrons. Le Cocan a été créé quand j'étais ministre des Sports (2015 - 2018, Ndlr) ...Mon équipe et moi sommes conscients de la tâche qui nous attend. Nous avons corrigé certains aspects de notre mission grâce à vous...Vous nous avez accompagné lors des visites techniques des villes hôtes de notre CAN. L'organisation d'une Can requiert la rigueur, la synergie...", a d'emblée introduit le Maire de la commune de Treichville avant de poursuivre. " Le défi de cette CAN, c'est la construction d'aires de jeu et d'infrastructures mais aussi la création de circuits touristiques,  l'enrichissement du plateau technique des hôpitaux. C'est surtout l'occasion pour le peuple ivoirien de se retrouver ... Cette compétition sera l'édition de la Côte d’Ivoire  mais aussi de tous les amis de notre pays. Nous devons avoir des messages de rassemblement et de consensus. Nous comptons sur vous. Nous devons aller à l'essentiel afin d'être prêts et présenter une organisation parfaite", a-t-il clos son propos, non pas sans annoncer que deux membres par faîtière seront introduits dans la commission médias du Cocan. 

Le 15 octobre dernier, le premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a dû intervenir pour mettre de l'ordre dans la cacophonie ambiante au Cocan. Il avait fait sortir de la liste des membres Jacques Anouma, ex- patron de la FIF,  et Dao Gabala Mariam, présidente du Comité de normalisation,  nommés quelques jours plutôt par le ministre des Sports, Danho Paulin. Au même moment, Sory Diabaté,  ex-premier vice-président de la FIF, "démissionnait pour se consacrer à l'élection à venir " à la présidence de  faîtière ivoirienne.