Nous sommes heureux de constater que Mariam Dao Gabala ait été contrainte à respecter le terme de son mandat. Elle n’avait pas l’intention de le faire, et elle était en train de manœuvrer pour obtenir une prorogation.
Le bilan à 3 mois de la fin de son mandat est négatif : Les clubs ont perçu moins de subventions que d’habitude. Ils se sont, donc appauvris sous l’ère de la patronne du comité de normalisation. Il faut relever que lorsqu’elle a été nommée Mariam Dao Gabala a passé tout son temps à crier qu’elle est venue trouver des clubs appauvris. A son départ, les clubs sont devenus encore plus pauvres.
Par ailleurs, elle a organisé des championnats au rabais. Nous ne savons même pas s’il faut les qualifier de championnat. Cela ressemble plutôt à des tournois avec une organisation médiocre, avec les différentes Super Division, dont les dés étaient déjà pipés. Le président de MOUNA FC et celui d’EFYM n’ont que leurs yeux pour pleurer.
Au niveau de la gestion financière, le bilan est tout aussi catastrophique. Et pour cause, elle a payé des formations à son assistante à plus de 25 millions de Fcfa en passant par un cabinet de formation avec lequel elle a des accointances très fortes. Elle a aussi offert des séjours de villégiature à l’île Boulay à son équipe à coup de millions sur le dos de la Fédération de football. Elle a commandé un audit qui a coûté aujourd’hui 120 millions Fcfa à la maison de verre de Treichville. En conclusion, il y a une gestion artisanale des fonds de la FIF.
Il faut le dire tout net, le bilan du CN-FIF est négatif sur toute la ligne.