Il est vrai que sous nos tropiques, les valeurs morales sont piétinées, reléguées au second plan, ignorées même, mais la nomination de la présidente du CONOR, au sein du COCAN, posait un problème d'éthique…
Et pour cause, la patronne du CN-FIF a remis, récemment des chèques, à certains clubs de Ligue 2, qui sont revenus impayés par manque de provision. L'acte posé par la présidente du comité de normalisation est puni par la loi.
Si Mariam Dao Gabala était entrée au COCAN, elle aurait occupé le poste de premier vice-président de la structure organisatrice de la CAN 2023. A l'absence de son président, François Amichia, cette dernière assurerait son intérim.
Si cela avait été le cas, il aurait eu un réel risque qu'elle émette des chèques sans provision aux fournisseurs du COCAN, dont certains sont basés à l'étranger. Cela aurait été une grande honte pour la Côte d’Ivoire.