En effet, à leur retour de la CAN U17, le sélectionneur des étalons U17 a déclaré sur les antennes de la RTB télé au magazine des sports, je cite « nous avons 11 mois d’arriérés de salaire, les sélectionneurs des dames, Pascal SAWADOGO et ses adjoints sont à 13 mois ». Il s’en est suivi une communication incohérente et contradictoire de la part des autorités en passant par le président de la fédération burkinabé de football.
Face à cette situation, nous, amicales des entraineurs de football de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, ne comprenons pas pourquoi dire qu’il y a arriérées de salaire est devenu un crime au Burkina Faso ?
L’État doit-il aux sélectionneurs ou pas ? Nous nous indignons face à la négligence et les mauvaises conditions de travail de l’expertise locale dans l’encadrement technique de nos équipes nationales de la part de la fédération burkinabè de football ; dont nous n’avons cessé de lui affirmer le rôle capital que joue ces hommes et ces femmes qui se battent jours et nuit pour le développement de la pratique du football au Burkina Faso.
Si de nos jours, le Burkina Faso est fier de voir ses fils comme Bertrand TRAORE, Edmond TAPSOBA, Dango OUATTARA (pour ne citer que ceux-là) dans les grands championnats du monde, c’est en grande partie du au travail de ces entraineurs locaux.
La majorité des joueurs qui font la fierté de nos équipes nationales ont été formés par les entraineurs locaux.
En toute humilité, nous estimons que l’entraineur burkinabè mérite plus de respect et de considération...”